L’étude qui révèle ce chiffre alarmant, a été réalisée sur un échantillon de 10.000 clients utilisant la solution de protection de messagerie de Mailinblack.
Au total, 4,1 milliards de courriels ont été analysés entre janvier et décembre 2022.
Selon ce premier « Mailinblack Annual Cyber Barometer 2023 », un peu plus de 102 millions de tentatives d’attaques ont eu lieu en 2022, soit 2,5 % des courriels, avec trois principaux types de cyberattaques : logiciels malveillants, tels que ransomware ou un cheval de Troie, phishing et spearphishing (tentative ciblée).
Dans le cadre d’une attaque de phishing, Mailinblack a réussi à identifier les marques les plus « utilisées » par les hackers à l’aide de sa technologie d’analyse de liens in-message, Secure Link.
Le Top 5 comprend
- WeTransfer (23 814 fois),
- Sharepoint (22 970 fois),
- Dropbox (10 877 fois),
- Amazon (3 317 fois),
- Chronopost (3 301 fois).

Les cyberattaques s’alignent sur les heures de bureau
Les virus sont généralement reçus tous les jours de la semaine avec un pic le mardi (17,22 %) et une baisse notable de l’activité le week-end (11,21 % le samedi et 10,82 % le dimanche). En ce qui concerne les heures privilégiées par les cybercriminels, Mailinblack note que 38% des cyberattaques sont reçues entre 9 h et 4 h, avec un pic d’activité autour de 10 h du matin. Du côté du spam, la gamme est légèrement décalée (8 h – 2 h du matin) avec un pic autour de 9 h du matin.

Un quart des courriels reçus sont des pourriels
L’étude Mailinblack montre que les 25,7% des emails reçus sont des spams, c’est-à-dire plus de 1 milliards, y compris ceux appelés nuisibles ou « blackmail ».
Dangereux et non sollicités, ils sont généralement identifiés par une adresse IP, un domaine ou des mots-clés dans l’objet jugé malveillant et représentent donc un risque pour l’organisation. « Greymail » comprend les pourriels nocifs qui polluent la boîte aux lettres, mais ne comportent aucun risque (publicités commerciales, courriels automatiques).
Si l'on souligne que 94% * des logiciels malveillants sont délivrés par e-mail, la protection de vos outils de messagerie n'est plus une option ! *étude Databreach report de Verizon
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